Kick-boxing au Germinal TKD
Un entraînement de kick-boxing est ouvert aux membres du club et aux non-membres ITF tous les mardi, de 19h à 20h30, dans la salle polyvalente de l'Andenne Arena. Chaque membre ITF du club âgé de plus de 12 ans y a accès sans frais de cotisations supplémentaires. Pour les non-membres ITF, le prix est établi à la séance (30€ la carte de 10 séances). Nos cours de kick-boxing se font sans pression, sans esprit de compétition ni aucune rivalité quelconque. Le but est de se défouler, d'apprendre un style différent du taekwon-do néanmoins utile à celui-ci, dans une atmosphère sportive et amicale.
Les origines du kick-boxing
Que ce soit en Europe, en Amérique ou en Asie, le kick-boxing tire ses origines des arts martiaux traditionnels.
En Amérique, développé à partir des années 60, le kick-boxing a été influencé par de nombreuses pratiques de combats orientales et également par les boxes occidentales, notamment la boxe anglaise et la boxe française. Au Japon, il aurait été développé après les années 50 par des karatékas. Dans le sud-est asiatique il existe plusieurs sortes de boxes originaires d'arts martiaux ancestraux comme le muay-thaï, qui est le plus populaire d'entre eux.
Cela va peut-être vous surprendre mais la naissance du kick-boxing serait dûe à un birman nommé Maung Gyi, même si les boxes du sud-est asiatique existaient déjà. Dans les années 50, il fait connaître la boxe birmane (lethwei) au Japon. De là commencera à se développer le kick-boxing japonais dont la plus grande représentation est le K-1. En 1958 Maung Gyi émigre aux Etats-Unis où il fait connaître les arts martiaux birmans, notamment le bando qui deviendra par la suite le bando kick-boxing.
Le kick-boxing américain se développe surtout lors des open tous styles et c'est en 1976 qu'il devient officiel par la naissance de la WKA (World Kickboxing Association).
La seule boxe pieds/poings typiquement occidentale est française. Les premières traces écrites de la boxe française (savate) apparaissent au début du 19è siècle (début du 18è pour la boxe anglaise). Elle serait issue d'une part de l'évolution de la pratique du duel, d'un regain pour les activités physiques et d'un besoin de savoir se défendre.
La Corée (pays natal du taekwon-do) a également sa forme de kick-boxing, le Kyuk Too Ki ou Kun Gek Do, dont les origines sont tirées de la boxe thaïlandaise et du kick-boxing.
Les différences majeures entre ces différentes formes de boxe pieds/poings se situent au niveau des règles. En occident elles se caractérisent par l'utilisation ou non de low-kicks (coup de pied circulaire dans les jambes). En orient on y trouve l'utilisation de coups de coudes, genoux, ou de projections.
Kick-boxing au Germinal TKD
Le cours de kick-boxing du mardi, au Germinal TKD, est plutôt de type américain. On y propose parfois les low-kicks mais les coups de coudes, genoux et projections sont proscrits.
Photo prise en compétition de kick-boxing light-contact WAKO
Le taekwon-do ITF proposant un sparring en combat continu tout en observant la règle du semi-contact, un entraînement en kick-boxing est, selon moi, une suite logique pour tout pratiquant de taekwon-do ITF désirant optimiser son niveau. Ce n'est pas une fin en soi, ni une finalité, mais bien un complément dépendant du choix personnel de chacun.
Il est assez fréquent de voir des champions de taekwon-do ITF évoluer en kick-boxing light-contact. Certains comme Tomaz Barada ou plus récemment Ignacio Capllonch, pour ne citer qu'eux, sont même devenu des champions en full-contact professionnel.
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